Shades of Magic, Tome 1 - V.E.Schwab

Titre : Shades of Magic

Auteur : V.E.Schwab

Nombre de pages : 505

Maison d'édition : Lumen

Date de sortie : 08 juin 2017

Prix : 15€

Résumé : Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a 4, dont Londres est à chaque fois, le cœur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge - on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui. Depuis cette contagion, il est interdit de transporter le moindre objet entre univers. C'est malgré tout ce que Kell va prendre le risque de faire, histoire de défier la famille royale qui l'a pourtant adopté comme son fils, à commencer par le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait par ailleurs sa vie sans hésiter. Mais, à force de jouer avec le feu, il finit par commettre l'irréparable : il emporte jusque dans le Londres gris une pierre noire comme la nuit, qu'une jeune fille du nom de Lila décide, sur un coup de tête, de lui subtiliser. Pour elle comme pour lui - pour leurs deux mondes, à vrai dire - le compte à rebours est lancé.

Couverture : Je suis complètement fan de la couverture. J'adore ce genre de couverture illustrée.

Avis : J'avais terriblement envie d'aimer Shades of Magic... Mais c'est malheureusement une grosse déception. Je n'ai pas forcément accroché à l'univers que je ne trouve pas très original. J'ai trouvé le système magique intéressant mais sous exploités pour certains aspects : certaines personne, notamment les magiciens de sang comme Kell, sont capables de contrôler les 4 éléments et ce n'est pourtant quasiment pas exploité jusqu'à la presque fin de ce premier tome. Je ne suis pas non plus fan de l'histoire que je n'ai pas trouvé exceptionnelle, mais ça j'ai envie de dire, c'est très subjectif et personnel. Et finalement, je n'ai pas été emballée plus que ça par les personnages. J'ai bien aimé Kell, je l'ai trouvé sympa mais sans plus. Et j'ai eu beaucoup plus de mal avec Lila : je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire... Il y a un côté de sa personnalité qui m'a plu et d'autres que je n'arrivait pas à supporter. Je l'ai mieux apprécié sur la fin mais sans grand enthousiasme non plus. 

J'ai également été déçue par la plume de l'autrice que j'avais pourtant beaucoup aimé dans Vicious. Je ne sais pas si ça pourrait venir de la traduction mais en tout cas, je l'ai trouvé un peu en dessous que dans Vicious. Mais le plus gros point noir de ce livre à mon goût, c'est qu'il y ai beaucoup trop de descriptions, et parfois même à des endroits peu propices, ce qui ne m'a pas du tout aidé à rentrer dans l'histoire. Surtout que, à mon sens, les 270 premières pages (environ) sont un développement bien trop long du résumé de la 4ème de couv. Il ne s'y passe pas grand chose de plus et certains aspects sont bien trop développés : ce qui n'était pas du tout nécessaire et aurait pu être fait beaucoup plus rapidement sans perdre l'impact voulu, bien au contraire. La faute de la maison d'édition d'avoir fait un résumé trop long et trop détaillé, ou à l'autrice d'avoir trop développé ? Peut-être un peu des deux... Si il n'y avait pas eu des circonstances extérieures à ma lecture, je n'aurais jamais atteint les 270 pages : j'aurais abandonné bien avant. 

Dans le positif, j'ai beaucoup aimé la dynamique entre Lila et Kell que j'ai trouvé très sympa et qui, malgré tout, m'a donné envie de continuer ma lecture pour voir où ils allaient aller. Après ces 270 premières pages, je trouve que ça devient plus intéressant, et pour cause, on s'éloigne enfin du résumé !

Je ne lirais pas la suite de cette trilogie. Le résumé des tomes 2 et 3 n'a pas piqué ma curiosité, je vais donc passer à autre chose ;)

Citation : "J'en veux plus Tu comprends ça ? Il y a forcément autre chose, là dehors. Je ne peux pas me contenter de si peu, d'être si peu." - Lila (p.186)