Amande - Won-Pyung Sohn



Titre : Amande

Auteur.rice : Won-Pyung Sohn

Nombre de pages : 324

Maison d'édition : PKJ

Date de sortie : 5 mai 2022

Prix : 17.90€

Résumé : Yunjae, 15 ans, n’arrive pas à ressentir les émotions. Son amygdale cérébrale, son «amande», ne fonctionne pas bien. Alors, pour se fondre dans la masse, il doit retenir les codes de la société comme les tables de multiplication : imiter les autres quand ils rient, dire bonjour, s’il te plaît, merci quand il faut… Paraître «normal», en somme. Quand une tragédie bouleverse sa vie, il se retrouve seul face à l’adversité. Contre toute attente, Gon, un garçon de son âge rebelle, colérique et violent, s’intéresse à lui. Entre eux naîtra une amitié improbable qui permettra à Yunjae d’expérimenter ses premières émotions. Mais devenir plus humain et s’ouvrir aux autres a un prix…


Avis : Je n'ai pas grand chose à dire sur Amande mais j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture, et je vous recommande vraiment de le lire ! Si vous aimez les œuvres d'Asie de l'est de manière générale (littérature, cinéma, art, etc.), ce livre est pour vous. Vous y retrouverez ce style bien particulier qu'on retrouve dans ce genre d'œuvres.

Je me suis attachée à Yunjae dès les premières lignes. On s'attache aussi rapidement aux autres personnages. L'histoire est touchante et raconté de manière un peu particulière. Un peu dans un style tranche de vie avec des chapitres plutôt courts. 

Je pense que les traductrices (du coréen vers l'anglais et de l'anglais vers le français) ont fait du bon travail pour nous transmettre le style de l'autrice et son utilisation du vocabulaire.

J'ai trouvé la fin un peu tiré par les cheveux et un peu rapide à mon goût. Mais en dehors de ça, j'ai adoré tout le reste, j'ai passé un excellent moment.

Une chronique assez courte donc. Je n'ai pas grand chose de plus à dire dessus mais c'est vraiment un livre que je vous recommande. Jettez-vous dessus !


Citation : "Le verbe "aimer" pouvait-il être balancé à tout-va ? J'ai pensé aux livres de Goethe et de Shakespeare, dont les personnages meurent souvent de leur amour désespéré. J'ai pensé à ces gens, qu'on voit aux informations, obsédés par ceux qu'ils aiment et qui les martyrisent de peur de ne plus être aimés en retour. J'ai pensé aussi à ces histoires de personnes qui pardonnent l'impardonnable après avoir entendu ces mots : "Je t'aime". De ce que j'en avais compris, l'amour était une idée assez extrême, qui semblait enfermer l'indéfinissable dans la prison d'un terme unique. Et tout le monde abusait du verbe. Les gens employaient le mot "aimer" pour un oui ou pour un non, dès qu'ils ne se sentaient pas trop mal ou quand ils ressentaient de la gratitude."

Commentaires

Articles les plus consultés