Crescent City, Tome 2 : Maison du ciel et du souffle - Sarah J. Maas




Titre : Maison du Ciel et du Souffle

Auteur : Sarah J. Maas

Nombre de pages : 957

Maison d'édition : De Saxus

Date de sortie : 8 décembre 2022

Prix : 24.90€

Résumé du tome 1 : Bryce, une jeune femme mi-fae, mi-humaine, a une vie parfaite : elle travaille la journée chez un marchand d’antiquités qui vend des artefacts magiques et fait la fête toute la nuit avec ses amis en savourant chaque plaisir qu’offre Lunathion – plus connue sous le nom de Crescent City. Mais un jour, un terrible meurtre va venir ébranler les fondations de la ville, de même que le monde de Bryce.

Deux ans plus tard, son travail ressemble à une impasse et elle se plonge dans l’oubli en écumant les clubs les plus fameux. Mais lorsque le meurtrier frappe de nouveau, Bryce se retrouve entrainée dans l’enquête et doit faire équipe avec Hunt, un mystérieux ange déchu dont le passé noir hante chacun de ses pas. Ce dernier est l’assassin personnel des archanges et il doit protéger la jeune femme, même s’il lui porte peu d’intérêt.

À la recherche de la vérité, Bryce et Hunt vont apprendre à se connaître et vont explorer les bas-fonds de la ville jusqu’aux niveaux les plus sombres de l’Anfer où des choses qui dormaient depuis des millénaires se réveillent…


Avis : Bon bon bon... Quelle catastrophe... Si je devais donner un mot pour définir ce deuxième tome de la saga Crescent City : INTERMINABLE. Si je ne m'étais pas spoiler la fin, je l'aurais clairement abandonné. 

Après avoir lu 1/3 du livre, j'ai décidé de continuer ma lecture en diagonale. Et même en le lisant comme ça c'était interminable. Il y avait clairement moyen de faire deux fois moins long. A un moment donné, il faudrait se rentrer dans le crane qu'un livre plus court n'est pas un livre moins bon, bien au contraire parfois...

J'avais bien aimé le tome 1, mais pas autant que le reste du monde apparemment. Je trouve cette saga tellement over hyped, c'est fou... Bref, tout ça pour dire que j'ai été bien moins attaché aux personnages dans ce tome 2 que dans le tome 1. Et c'est surtout parce que l'histoire ne m'intéresse pas du tout. Et pour cause, comme dans le tome 1, c'est ENCORE une enquête. Et je DETESTE les enquêtes. Je trouve ça chiant à mourir. Et je suis pas méga emballé par l'univers non plus... Forcément, ça n'aide pas.

Sur l'univers justement, je trouve qu'on a trop de questions, pas assez de réponses et ça donne l'impression que même l'autrice ne sait pas vraiment où elle va...

Niveau plume de l'autrice... Franchement je ne comprends pas ce qu'il s'est passé entre ACOTAR et Crescent City. C'est ultra vulgaire pour rien, c'est pas naturel, pas réaliste et c'est insupportable à lire. En fait si, je sais ce qu'il s'est passé. Les livres de l'autrice sont passé d'une classification YA à adulte. Sauf que ce n'est pas en rendant tes personnages vulgaires à n'en plus finir que ton livre se transforme magiquement en fantasy adulte... Malgré tout, certaines répliques m'ont quand même fait bien rire parfois. Heureusement j'ai envie de vous dire.

Avant de rentrer dans le cœur du sujet et de m'énerver encore un peu plus, arrêtons nous deux secondes sur les relations entre certains personnages. Premièrement, il s'agirait d'arrêter de mettre sur un piédestal cette soit disant amitié entre Danika et Bryce. Mettons les choses au clair tout de suite : Danika n'était pas l'amie de Bryce. C'était une relation ultra toxique dans laquelle Danika n'a cessé de mentir du début à la fin. Maintenant que ça c'est fait, parlons de Bryce et Hunt. Je ne suis pas ultra fan de leur relation. Leur "romance", ce n'est que du cul sans déconner. L'un comme l'autre ne peuvent pas se parler, se regarder ou simplement penser à l'autre sans faire une remarque sexuelle (et au passage bien vulgaire - non sexualité ne rime pas avec vulgaire Madame SJM...) sur l'autre. Et rien que ça, ça gâche tout le potentielle de cette relation pour moi. Je ne suis pas contre les scènes de cul dans les livres, au contraire, ça peut être intéressant pour l'histoire, les personnages, ou simplement pour se libérer un peu des tabous de la société autour du sexe (ou pour 1000 autres raisons). Mais là franchement, j'ai levé les yeux aux ciel 1000 fois tellement c'était (encore une fois) ultra vulgaire. Non Madame SJM, une scène de cul n'a pas besoin d'être vulgaire pour être graphique... Et parfois, paradoxalement, c'était gnan gnan à mort.

Si vous pensiez que j'avais atteint le summum de mon énervement avec cette chronique, vous n'avez encore rien vu puisqu'on va passer au point qui me rend juste folle dans ce bouquin. Déjà, les personnages sont sexualisés à mort, c'est abusé. Les hommes comme les femmes d'ailleurs. Alors là niveau égalité, ils sont tous bien logés à la même enseigne, pas de soucis là dessus. Ensuite, qu'est-ce que ça m'a gonflé que TOUTES les intrigues impliquant des personnages féminins tournent autour d'unions et de bébés arrangés. On peut pas avoir d'autres problèmes putain ? On voit bien (trop) que l'autrice essaye de faire quelque chose de féministe avec des personnages féminins forts et puissants. Mais c'est juste complètement raté en faite. On dirait qu'elle est incapable de le faire sans dépeindre un univers ultra sexiste voir franchement répressif qui, à mon sens, ne convient pas à l'urban fantasy qu'elle a mis en place dès le tome 1. Donc non seulement, l'autrice n'a pas écrit un livre féministe du tout, mais en plus elle ne maitrise pas le genre de son livre... Et puis d'ailleurs, pour faire des personnages féminins forts, il faudrait peut-être déjà qu'il y ai des personnages féminins. C'est une idée, comme ça. En dehors de Bryce, les personnages féminins qui ont un rôle important dans l'avancement de l'histoire (et dont l'intrigue ne tourne pas autour de mariage et de bébé) se comptent sur les doigts de la main. Si on compare avec les personnages masculins, le compte il est pas bon. Pas bon du tout. Je suis pas contre la fait qu'il y ai plus de personnages masculins dans un livre. Mais là franchement, faut pas déconner. Si je suis gentille, je peux en compter 2, éventuellement 3 sur la fin si je suis vraiment sympa. Et l'une d'elle n'est même pas vivante. Elle. n'est. pas. vivante. Je suis au bout de ma vie là.

Aller, dernier point négatif pour la route. Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin. Ce point négatif, c'est une seule phrase dans tout le roman, mais je vous jure que ça m'a fait vriller et que j'ai failli abandonner le bouquin sur cette seule phrase. Vous êtes prêt ? C'est parti. L'autrice à réussi à genrer la magie. Genrer. La. Magie. Selon Sarah J. Maas, il y a donc des magies féminines et des magies masculines. J'ai fait un AVC sur cette phrase.

Evidemment, je n'aurais pas enduré cette TORTURE sans une excellente raison : la fin est simplement exceptionnelle. J'ai retrouvé ce que j'aime tant dans l'écriture et que dans les univers de l'autrice. Et je ne comprends vraiment pas pourquoi ce n'était pas comme ça tout le long du livre. Cette fin me donne vraiment envie de lire la suite mais encore une fois, les 900 pages étaient INUTILES. Ca n'avait pas besoin d'être aussi long pour en arriver là...

Bref, je sais même pas comment conclure cette chronique. Ce livre était une torture et je ne lirais la suite que grâce à cette fin exceptionnelle.


Citation : "Chaque horreur, chaque cauchemar... tout cela en valait la peine, juste pour elle."

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