As long as the lemon trees grow - Zoulfa Katouh

Titre : As long as the lemon trees grow

Auteur.rice : Zoulfa Katouh

Nombre de pages : 414 (VO)

Maison d'édition : Nathan (VF)

Date de sortie : 7 septembre 2023 (VF)

Prix : 18.95€

Résumé : Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l'espoir...

Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.

Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l'hôpital. Mais elle est tiraillée entre l'envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l'abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d'espoir va tout remettre en cause.

Avis : Je n'ai vu que des avis positif sur ce livre. Et pourtant, ça ne l'a pas du tout fait avec moi. Mon reproche le plus important : le manque total de contexte historique. J'ai donc à moitié abandonné ma lecture à 50% et j'ai fini le livre en diagonale pour connaître la fin.

Je n'ai pas du tout réussit à empatir avec l'histoire et avec les personnages pour deux raisons. D'abord, on ne connaît pratiquement pas les personnages. On nous balance directement les horreurs de la guerre sans en connaître plus que ça sur le passé et la personnalité des personnages et notamment Salama. On voit sa personnalité dans la temporalité d'aujourd'hui, comment elle a évolué face à la guerre, mais très peu de comment elle était avant, et pas du tout au début du roman. Il faut attendre longtemps avant d'avoir ces infos. Mon deuxième soucis, et mon plus gros reproche, c'est l'absence total de contexte historique. Si comme moi, vous êtes une bille en histoire, et en histoire moderne plus particulièrement, je vous souhaite bien du courage. Et c'est surtout à cause de ça que je n'ai pas réussit à empatir avec l'histoire. Même si je trouvais que ce qu'il se passait étais objectivement horrible, ça ne m'a pas plus provoquer d'émotion.

Je n'ai pas non plus accroché avec la plume de l'autrice. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement belle. Et surtout, ça se sent qu'elle veut faire pleurer dans les chaumières, qu'elle veut absolument que le lecteur lâche sa larme. Il n'y a rien qui m'énerve plus que ça en littérature. Si un roman est bien écrit et bien construit, il n'y a pas de forcer pour que le lecteur pleure, ou tout du moins, ressente quelque chose. La plume fait donc trop forcée, pas du tout naturelle à mon goût.

Niveau histoire pure, les chapitres sont littéralement tous les mêmes pendant 200 pages au moins. On nous balance des horreurs à gogo pour nous émouvoir sans que ça n'ai plus de sens... La romance... Est-ce possible de faire plus cringe ?? Je sais que je suis difficile sur ce sujet mais là vraiment, j'ai pas compris.

"LE" grand retournement de situation est méga prévisible. Je l'avais vu venir à des kilomètres. Franchement, au minimum 10 à 15 chapitres avant la révélation, j'avais déjà compris.

Un peu de positif quand même. L'histoire "s'améliore" sur la fin. On sort enfin du même schéma qu'on avait depuis le début. Et puis, même si je n'ai pas aimé et que je suis passée à côté de la hype de ce roman, il faut bien reconnaître que le sujet abordé est important, essentiel et plus que jamais actuel. C'est très intéressant d'avoir le point de vue aussi intime d'une victime de la guerre (une victime qui aurait pu être n'importe qui), plutôt qu'un point de vue extérieur ou celui des médias, et surtout de nos médias européens.

Citation : "But not matter how many times I see it, no amount of warning can prepare me for the sight of a human struggling for breath. This is not normal, and it never will be."